[Test] Intel NUC9 Extreme – emportez votre machine de jeu partout !

Présentation

Voici la bête ! On ne peut pas dire qu’Intel ait fait des folies ici, tout est sobre si ce n’est la présence d’un crâne sur chacun des panneau. La qualité de fabrication est excellente même si on aurait préféré de l’aluminium en façade à la place de plastique à ce prix, mais c’est un détail. Chaque panneau est entièrement en mesh afin de laisser passer l’air aspiré par les ventilateurs situés sur le dessus. La connectique en façade est constituée de deux ports USB 3.1 Gen 2 Type-A, un lecteur de carte SD ainsi qu’un Jack 3.5 mm. Le bouton power est entouré d’un fin liseré qui s’illuminera en blanc une fois sous tension, et c’est la seule source de lumière que vous trouverez sur ce NUC 9 Extreme !

A l’arrière, la connectique a clairement été travaillée avec quatre ports USB 3.2 Gen 2 Type-A, un HDMI 2.0a, deux ethernet Gigabit (Intel i219-LM et i210-AT) mais aussi deux Thunderbolt 3 et un Jack 3.5 mm. Et pour la carte graphique Asus Dual RTX 2070 Mini, elle dispose d’un DisplayPort 1.4, un HDMI 2.0b et un DVI-D.

Une fois le top retiré (via deux vis), on commence à apercevoir les entrailles de la bête. Et là, on peut clairement voir qu’Intel utilisé l’intégralité de l’espace disponible ! Le Compute Element est collé à la carte graphique et il est difficile de passer les doigts pour retirer les différents câbles lors du démontage. Mais ceux qui ont l’habitude des mini-PC sont souvent confrontés à ce problème, et une fois que c’est installé, il n’y a pas de raison de devoir remettre les mains dedans de toute façon.

La ventilation est confiée à deux ventilateurs de 80 mm qui sont chargés d’expulser l’air chaud sur le dessus du boitier. Il est sympathique de voir qu’Intel facilite la connexion des ventilateurs sans avoir besoin de brancher à la main les connecteurs 4-pin. Il suffit de mettre en place le panneau et le connecteur intégré se relie au châssis.

Une fois les panneaux latéraux enlevés, on trouve d’un côté la carte graphique qui est équipée de deux ventilateurs avec un accès direct à l’air frais au travers de la grille en mesh, et de l’autre l’arrière du Compute Element. L’alimentation est située en bas, les 500 Watts seront suffisants pour la quasi intégralité des cartes graphiques du marché. Surtout que cette dernière ne pourra guère dépasser les 21 cm de longueur, le choix est assez restreint.

Les deux éléments se connectent sur une un PCB appelé base board qui accueille deux ports PCIe 16X, un PCIe 4X ainsi qu’un M.2 PCIe surmonté d’un radiateur. Le SSD Intel Optane 905p est d’ailleurs installé à cet endroit. A noter que vu l’espace disponible, si vous installez une carte graphique de deux slots d’épaisseur (slot bleu), le PCIe 4X sera condamné !

Et voici donc ce fameux Compute Element ! On pourrait presque croire qu’il s’agit d’une carte graphique à première vue. Mais il n’en est rien, c’est une carte mère qui accueille le CPU, les slots de mémoire ainsi que deux slots M.2. Le tout est refroidi par un blower et l’air chaud est expulsé par le haut. L’intérêt principal de ce Compute Element est la possibilité d’upgrade sa machine le cas échéant avec un autre Compute Element plus performant, si bien sûr Intel continue de proposer ce type de produit par la suite. Pour le moment, il existe quelques modèles qui ne diffèrent que par le CPU, du Core i5-9300H au Core i9-9980HK en passant même par un Xeon E-2286M.

Une fois le cache enlevé, on a enfin accès aux différents slots d’extension. Un connecteur PCIe 8-pin est chargé d’alimenter le tout.

Le CPU est refroidi par une chambre à vapeur reliée à un petit radiateur. A première vue, cela fait un peu peur car il est tout de même chargé de refroidir un CPU octocore Coffee Lake, nous verrons s’il est à la hauteur plus loin.