[Test] Asus ROG Strix Z390-E Gaming

Les tests

La plateforme de test

• Refroidissement: Noctua NH-D15
• Carte mères: Asus Prime Z390-A, Asus ROG Strix Z390-I Gaming (testées ici), Asus ROG Maximus XI Code (testée ici) et Gigabyte Z390 Designare (testée ici)
• Mémoire: DDR4 Crucial Ballistix Tactical 2 x 8 Go 2666 MHz
• SSD: Crucial MX300 750 Go
• Alimentation: Seasonic Snow Silent 750 (testée ici)
• Carte graphique: Asus ROG GTX 1080 Ti Poseidon Platinum (testée ici)
• Système d’expoitation: Windows 10 64bits

Le protocole de test

Afin d’avoir des résultats couvrants un large panel d’applications nous avons choisi les benchmarks suivants:

• Aida 64
• Cinebench R15
• Handbrake: encodage d’un fichier avi Full HD de 800Mo vers du mkv
• SuperPI 32M
• WinRAR 64bit: benchmark intégré
• Wprime 2.10: benchmark 1024M
• 3DMark Fire Strike
• Jeux: Ashes of Singularity, Battlefield 1, Deus Ex: Mankind Divided, Gears of war 4, Shadows of the Tomb Raider, The Division, The Witcher 3, Watch dogs 2

Notez que les jeux tournent en 1920 x 1080, ce qui représente le « standard » actuel. Les réglages ont tous été mis sur « Ultra » ou « High » selon les jeux pour ne pas être trop bridé par la carte graphique sans pour autant partir dans les extrêmes d’une résolution trop basse avec des réglages au minimum, ce qui n’a pour nous aucun sens car personne ne jouera comme cela en pratique 😉
Ces tests seront également présentés une fois le processeur overclocké, afin de voir le gain apporté. Pour une analyse plus poussée des résultats, nous vous invitons à lire notre test du nouveau Intel Core i9 9900K ici.

Benchmarks et logiciels

Amateurs de différences marquées entre les différents produits, passez votre chemin ! Depuis que les fonctionnalités du northbridge sont intégrées au processeur, vous ne verrez aucune différence entre toutes les cartes mères du marché, tout du moins aux fréquences et réglages d’origine ! Elle ne sert grosso modo plus qu’à relier les différents composants de la configuration, même une carte d’entrée de gamme B360 aura des résultats similaires à toutes les Z390 de notre comparatif. Les résultats ci-dessus n’ont qu’un seul et unique but, de voir si la Z390-E Gaming fonctionne comme elle le devrait, et c’est effectivement bien le cas.

3DMark et jeux

La même chose s’applique dans les jeux, avec une seule carte graphique et une configuration classique vous ne verrez aucune différence en pratique ! Amis joueurs, vous n’aurez pas plus de FPS dans les jeux avec une Asus ROG Strix Z390-E Gaming qu’avec n’importe quelle autre modèle non typé « gamer ». Ne vous laissez pas berner par le marketing pour tout ce qui touche ces produits estampillés gamer, après si vous aimez le look c’est une autre histoire 🙂

Overclocking

Lors d’un overclocking effectué avec un processeur refroidi par un ventirad, ou même un kit AIO, la carte mère est très rarement limitée. En effet, la pâte thermique située entre le CPU et l’IHS est souvent un goulot d’étranglement, faisant monter la température trop rapidement. Pour vraiment pousser une carte mère dans ses retranchements, il faut souvent passer par quelque chose de largement plus extrême. De plus, le processeur lui-même est le principal frein, notre modèle par exemple ne peut dépasser les 5 GHz à une tension de 1,29 V sans crasher, tout du moins avec un Noctua NH-D15.
L’Asus ROG Strix Z390-E Gaming permet donc de tenir le Core i9 9900K overclocké à 5 GHz sans le moindre problème d’aucune sorte, c’est tout ce qu’on lui demande. Cela dit, rien n’est vraiment étonnant là-dedans, étant donné que la Prime Z390-A le faisait déjà et que les deux modèles sont pratiquement identiques.

L’overclocking apporte un petit gain dans les applications gérant le multhreading en masse, comme l’encodage vidéo dans handbrake, mais beaucoup moins dans les applications n’utilisant qu’un seul coeur. Il n’y a rien d’étrange là-dedans, étant donné que le Core i9 9900K arrive déjà, via son mode turbo boost à une fréquence de 5 GHz sur un seul thread.
Dans les jeux, le gain est plus anecdotique, la carte graphique étant ici le composant qui compte le plus et les fréquences d’origine de notre processeur sont déjà largement suffisantes.