[Test] Corsair A500, quand le constructeur veut s’attaquer à Noctua

Salut à tous !

A-t-on vraiment besoin de présenter Corsair ? Après ses premiers amours avec des modules de mémoire qui ont eu un grand succès, le constructeur s’est attaqué à de nombreux marchés. Que ce soit les périphériques gamers, les boitiers ou encore les kits AIO, en plus du rachat d’autres marques telles Elgato et SCUF Gaming, Corsair s’est fébrilement attaqué au aircooling. En effet, cela fait maintenant 10 ans qu’il n’y a pas eu de nouveau ventirad Corsair, les derniers en date étant les A50 et A70. Mais avec le nouveau A500, le constructeur a décidé de s’attaquer en frontal avec les marques haut de gamme comme Noctua. Disponible à 100 €, il est un concurrent direct des NH-D15 et NH-U12A, deux monstres qu’il va être difficile de détrôner.

Caractéristiques techniques

Comme on peut le voir, Corsair n’y est clairement pas allé de main morte avec son tout nouveau A500. En effet, et avant même d’avoir la bête devant les yeux, on peut tout de suite dire que c’est un monstre. Mais qu’est-ce qui peut le qualifier de monstre ? Est-ce que cela serait plutôt sa hauteur de 16,9 cm, ou encore les 17, 1 cm de profondeur ? Qu’en est-il de l’énorme 1,45 kg à la pesée ? A titre de comparaison, le A500 est plus haut, plus profond et plus lourd que le Noctua NH-D15. Et pourtant, ce dernier est un modèle double radiateur tandis que le A500 se contente d’un seul radiateur pris en sandwich entre les deux ventilateurs.

Ces derniers sont des modèles de la gamme ML, le plus haut de gamme du constructeur avec un roulement de type magnétique censé réduire les bruits de frottement. Et pour en avoir déjà eu entre les mains (voir notre test des ML140 Pro RGB), le roulement est effectivement parfaitement silencieux. En revanche, avec 2400 RPM au maximum pour ces modèles 120 mm, nous doutons très fortement des 36 dB annoncés, ou alors à 5 mètres peut-être, mais nous verrons cela plus loin ! Ils sont chargés de refroidir le radiateur en aluminium traversé par quatre caloducs (deux de 6 mm et deux de 8 mm), c’est assez peu par rapport aux six et sept que l’on trouve chez ses principaux concurrents.