[Test] Sapphire Pulse RX 7600 8 Go

Salut à tous !

Aujourd’hui sonne l’arrivée du premier GPU d’entrée de gamme basé sur l’architecture RDNA 3 de chez AMD, à savoir le RX 7600 8 Go six mois après les monstres RX 7900 XT et RX 7900 XTX. La rédaction jette un oeil sur un modèle Pulse de chez Sapphire qui fait partie des références les moins onéreuses avec 300 € au compteur !

Caractéristiques techniques

On fait un tour rapide des caractéristiques de notre Sapphire Pulse RX 7600 et son petit die de seulement 204 mm². Ici et si on la compare par rapport au design de référence AMD, il n’y a pas de grands changements. La Sapphire est certes plus imposante avec 24 cm de longueur pour 10,7 cm de hauteur et 4,4 cm d’épaisseur, mais ça reste relativement compact et la quasi-intégralité des boitiers du marché s’accommoderont parfaitement de cette petite carte. L’autre petit changement concerne les fréquences. Avec une TBP de 185 Watts, soit 20 watts de plus que le design de référence, Sapphire annonce une légèrement augmentation des fréquences. On parle de seulement 100 MHz en mode Game et Boost en passant de 2250 et 2655 à 2355 et 2755 MHz, mais c’est toujours ça de pris. On doute néanmoins que la différence soit vraiment palpable en pratique.

Présentation

Voici la bête ! Par rapport au monstre RX 7900 XTX de la même marque que nous avons testé précédemment, on ne peut pas dire que la RX 7600 Pulse soit du même niveau. Et cela n’a bien sûr rien d’étonnant étant donné l’orientation entrée de gamme de ce type de carte. Ici, on est face à un modèle compact de 24 cm de longueur on ne peut plus classique équipé d’un carénage en plastique et d’un ventirad double ventilateur. Cela n’empêche pas la carte d’être bien finie et n’ayant absolument rien à envier aux concurrentes. Bien sûr, on ne parle pas des modèle haut de gamme type Asus ROG Strix bien plus onéreux.

A l’arrière, une backplate en métal est présent comme tous les modèles récents. Mais elle n’est pas là uniquement pour le look, des pads thermiques sont présents à l’arrière des puces de mémoire afin d’aider au refroidissement. C’est d’ailleurs l’intérêt principal d’une backplate, le look passe en second.

L’épaisseur de la carte est tout aussi contenue, on parle de seulement deux slots. Bien sûr et entrée de gamme oblige, il n’y a aucune trace de LED.

Côté connectique, la Sapphire Pulse RX 7600 8 Go vient avec trois DisplayPort 2.1 et un HDMI 2.1a.

Avec seulement 185 Watts de TBP, la carte ne dispose que d’une seule prise PCIe 8 pins. Il y a d’ailleurs un peu de marge car en plus des 75 Watts délivrés par le port PCIe 16X de la carte mère, un connecteur PCIe 8 pins est donné pour 150 Watts, soit un total théorique de 225 Watts.

Les tests

Plateforme de test

La configuration utilisée lors des tests est la suivante :

• Processeur: Intel Core i9 13900K
• Carte mère: Asus TUF Gaming Z690-Plus WiFi
• Mémoire: Corsair Dominator Platinum RGB DDR5-5200 2 x 16 Go
• SSD : Corsair MP510 1 To
• Alimentation : Corsair AX1000

Pour tester la Sapphire Pulse RX 7600, notre protocole de test inclus huit différents jeux. A savoir Borderlands 3 (DX11 ultra), Control (DX12 élevé), Cyberpunk 2077 (ultra), F1 22 (ultra élevé), Far Cry 6 (ultra), Forza Horizon 5 (ultra), Metro Exodus (ultra) ainsi que Shadow of the Tomb Raider (DX12 très élevé). Comme le ray tracing commence petit à petit à faire son trou et qu’il est important de connaitre les performances des différentes cartes dans ce domaine, nous avons également refait des essais avec cette technologie activée dans Control, Cyberpunk 2077, F1 22, Far Cry 6, Shadow of the Tomb Raider tandis que Metro Exodus passe dans sa version Enhanced Edition. Étant donné que la carte testée aujourd’hui est résolument placée dans l’entrée de gamme, la 4K passe à la trappe et on se contente des Full HD et WQHD.

Overclocking

Auparavant, l’overclocking basique était assez aisée, on augmentait la limite de consommation ainsi que les fréquences et le tour était joué. Mais avec les dernières générations, ces paramètres sont très limités et la marge est quasiment inexistante à moins de mettre les mains dans le cambouis. Sur notre Sapphire Pulse par exemple, la limite de consommation ne peut être poussée que de + 12 % tandis que ce n’est pas mieux pour les fréquences. De base, le GPU est réglé à une fréquence maximale de 2900 MHz pour une mémoire à 2248 MHz. Une fois dans Radeon Adrenalin qui est le meilleur outil pour overclocker les GPU AMD, les limites sont fixée à 3 GHz pour le GPU contre 2400 MHz pour la mémoire, soit respectivement 100 et 152 MHz de plus. En revanche, la fréquence GPU est une valeur cible et donc maximale atteignable dans les meilleurs conditions comme on le verra plus loin. Ces cartes ne fonctionnent jamais vraiment à la fréquence cible dans un jeu, cette dernière est dictée par la limite de consommation ainsi que la température maximale détectée (ou hotspot) entre autres. Débrider la consommation va certes permettre une très légère amélioration de la fréquence, mais on ne parle que d’une centaine de MHz au mieux car plus la fréquence monte et plus la tension demandée est élevée. Pour atteindre un overclocking un tant soit peu notable, il est donc nécessaire de baisser la tension du GPU (undervolter). Cela permet de maintenir la même fréquence à une tension (et donc une consommation) moins élevée.

Sur la Sapphire Pulse RX 7600 qui est déjà légèrement overclockée de base on le rappelle, on a réussi à baisser la tension à 1060 mV dans Radeon Adrenalin tout en ciblant une fréquence de 3000 MHz (qui n’est jamais atteinte en charge). La mémoire a également eu droit à un petit overclocking de 150 MHz pour grimper à 2400 MHz (soit le maximum alloué). L’un dans l’autre, le gain en pratique est d’environ 8,5 % par rapport aux réglages par défaut.