Test – Asus TUF Gaming Z590-Plus WiFi

Présentation

Voici la bête ! On ne peut pas dire qu’Asus cherchez a faire dans le flashy ni dans le style Gamer que l’on a pu voir pendant des années. Ici, la TUF Gaming Z590-Plus WiFi est sobre avec son mélange de gris et de noir et son renfoncement sous le radiateur du chipset qui accueille deux ports SATA. La qualité de fabrication est tout simplement excellente comme d’habitude, la carte est solide, les soudures sont parfaitement appliquée et tous les composants importants disposent de gros radiateurs (les trois ports M.2 ainsi que les VRM et le chipset) bien dimensionnés pour n’avoir aucun souci de température.

A l’arrière, même combat avec une finition haut de gamme sans la moindre bavure. Et comme d’habitude, tous les radiateurs sont directement fixés au PCB par des vis et non des picos en plastique qui ne fournissent pas un très bon contact avec les composants présents de l’autre côté.

La carte est équipée de six header 4-pin pour les différents ventilateurs de votre machine. Les CPU_FAN et CPU_OPT partagent la même courbe PWM et fonctionneront donc de la même manière lorsque vous voudrez les régler dans le BIOS la suite logicielle propriétaire Asus. Quant aux ventilateurs du châssis (CHA_FAN), ils sont pilotables individuellement au besoin. De plus, un header 4-pin pour l’éventuelle pompe de watercoling (AIO_PUMP) est présent mais n’est malheureusement pas PWM, il fonctionnera toujours en 12 V. Si la tension de votre pompe est modifiable, il faudra donc l’installer sur un autre port pour la réguler ou passer par le logiciel de votre kit AIO si ce dernier propose une personnalisation de ce type. La seule chose qui manque ici est un 4-pin dédié à une pompe de watercooling custom qui peut généralement fournir jusqu’à 36 Watts (voir la ROG Strix Z590-E Gaming), mais cela ne concerne qu’une niche.

Les autre ports PCIe sont donc au nombre de quatre, le PCIe 16X proche du CPU et piloté par ce dernier fonctionne en 4.0 tandis que l’autre PCIe 16X est à la norme 3.0 et câblé seulement en 4X. Quant aux deux autres, ce sont des PCIe 3.0 1X qui pourront être utilisés pour des périphériques dédiés comme une carte son par exemple.

Grâce à l’augmentation du nombre de lignes en provenance du CPU et du chipset, les constructeurs peuvent se permettre de placer plus de ports M.2 sur les cartes mères. Ici, on en trouve trois avec un PCIe 4.0 4X collé et piloté par le CPU tandis que les deux autres fonctionnent en PCIe 3.0 4X (ou SATA) et sont reliés au chipset. Tous sont surmontés par des radiateurs équipés d’un pad thermique tandis que le PCIe 4.0 profite également d’un deuxième pad thermique et d’une plaque en aluminium qui prendront en sandwich le SSD installé. A noter que ce port n’est disponible que si vous installez un CPU Intel Rocket Lake, les Comet Lake n’ayant pas de lignes PCIe 4.0.

Asus introduit également une nouvelle méthode pour facilité la mise en place des SSD M.2 sur la carte mère. En lieu et place de la petite vis que l’on peut facilement perdre, on trouve un loquet en plastique. Il suffit de positionner le SSD et ensuite de fermer ledit loquet, c’est simple, rapide et il n’y a pas besoin de jouer d’un tournevis !

Côté SATA, c’est du grand classique avec six ports au total. Deux sont parallèles à la carte mère situés dans le renfoncement sous le chipset tandis que les quatre autres sont perpendiculaires. On aurait néanmoins préféré disposer des six ports parallèles afin de ne pas avoir une installation disgracieuse dans le cas où la machine disposerait de trois ou plus périphériques SATA. Mais ce n’est au final qu’un détail mineur.

Quatre ports pour des modules DDR4 sont présents, accueillant des kits Dual Channel allant jusqu’à une fréquence maximale de 5133 MHz. A noter que tous les modules mémoire dépassant la fréquence du contrôleur mémoire du processeur sont considérés comme de l’overclocking. Asus n’a pas jugé bon d’installer de renforts autour des ports comme sur le PCIe 4.0 16X, et très honnêtement, même en cherchant, nous doutons fortement de l’utilité de ce type d’installation de toute manière !

La partie son est on ne peut plus correcte, elle est confiée à un codec Realtek S1200A épaulé par quelques condensateurs HiFi. Ce n’est certes pas du très haut de gamme ici, ni même le dernier codec Realtek ALC4080 que l’on trouve sur les cartes plus onéreuse, mais c’est largement suffisant pour y connecter un kit son PC ou un casque.

Outre les deux USB 2.0, Asus a installé à la fois un header USB 5 Gb/s Type-C ainsi qu’un USB 5 Gb/s Type-A pour s’adapter à tous les boitiers récents.

Côté étage d’alimentation, Asus n’y est clairement pas allé de main morte sur une carte à ce placement tarifaire. Elle est en effet équipée de 14+2 phases surmontées par deux énorme radiateurs. Cette configuration permettra d’installer n’importe quel CPU Intel Rocket Lake et de l’overclocker bien plus loin que ce qu’un système de refroidissement classique (ventirad, kit AIO ou même watercooling custom) est capable de dissiper. A ce niveau, vous êtes donc tranquille et il n’y a vraiment rien à reprocher à la TUF Gaming Z590-Plus WiFi.

La plaque I/O est plutôt complète, on trouve de gauche à droite :

• 2 x USB 2.0, 1 x PS/2
• 1 x DisplayPort 1.4, 1 x HDMI 2.0
• 2 x USB 5 Gb/s Type-A, 1 x USB 20 Gb/s Type-C
• 1 x RJ45 2,5 Gb/s , 2 x USB 10 Gb/s Type-A
• 2 x antennes WiFi
• 1 x Panneau son

Ici, il n’y a pas grand chose à reprocher à la carte de chez Asus avec un nombre globalement suffisant de ports USB Type-A ainsi que le Type-C 20 Gb/s, l’ethernet 2,5 Gb/s, le WiFi ainsi que le panneau son comprenant également une sortie optique.